la vie intérieure

1994 - Mois de la photo, Hôpital Ephémère, Paris : "Les racines du visage" : projection de 80 "portraits", à l'échelle réelle de la tête (à partir d’empreintes retrouvées chez un ancien chapelier).

- Une série de photogrammes, positifs et négatifs, obtenus à partir des papiers perforés.

1996 - Medamothi, Montpellier : "La vie intérieure" : installation de 16 boîtes lumineuses dans l'obscurité. Chaque boîte a une face occupée par un "portrait" perforé dans du papier noir. Seuls les tracés lumineux en pointillé sont visibles, suspendus dans le noir, et se projetant sur le corps des spectateurs et sur la voûte de la pièce.

1997 - Edition du Rouleau Libre, Marseille : "La nuit, Voyage aux îles": un double livre d'artiste (tiré à 30 exemplaires), avec les textes de deux écrivains : Philippe-Alain Michaux et Olivier Devers, et des photogrammes originaux des "portraits".

1998 - Autoportraits au conformateur sur papier calque, brodés avec des perles ou des fils de nylon, ou perforés de façon répétitive selon des agencements proches des trames utilisées pour la fabrication de la dentelle.

- Château de Servières, Marseille : Une boîte lumineuse en bois, à base triangulaire dont les deux faces sont perforées par deux "portraits" très agrandis (chaque face: 190 x 120 cm).

1999 - Obtention d’une bourse d’aide à la création (DRAC Languedoc-Roussillon) pour la poursuite de ce travail et la réalisation d’une série de « portraits » au conformateur d’artistes et d’écrivains.

1999,2000, ... - « Portraits » d’artistes et d’écrivains.

2000 - Intervention en deux temps :

- Villa Olga - 17-19 mars : prise d’empreintes et exposition du travail en cours : « portraits » d’artistes et d’écrivains déjà réalisés, autoportraits au conformateur, reproductions d’œuvres d'art avec empreintes de ma propre tête, essais divers...

Dispositif : une cabine fermée au milieu de la pièce. A l’intérieur, une table avec un moniteur et une chaise où prenait place le modèle. Au-dessus, une caméra située à l’aplomb du conformateur filmait, pour chaque personne, le moment où les aiguilles, au sommet de l’appareil, s’écartent pour prendre la forme de la tête, puis se referment quand l’opération est terminée.

Le moniteur transmettait cette image dans la cabine même.

- Medamothi - 31 mars : Projection de la vidéo après montage (une heure en boucle) et remise des « portraits » aux modèles (sous la forme de photogrammes ou de report de l’empreinte à l’aide de carbone).

- Faîtes de la lumière, Montpellier, rue de la Méditerranée.Une vitrine transformée en boîte lumineuse, avec 81 empreintes perforées dans une feuille de papier noir (260 x 300cm). En bas, à droite, l’enregistrement vidéo réalisé à la Villa Olga.

En projet : installer ces « portraits » agrandis dans un paysage urbain, soit en utilisant des dispositifs lumineux existant déjà, soit en les insérant dans l’architecture d’un bâtiment, de façon provisoire ou à plus long terme. Figures lumineuses à l’échelle d’une ville, respiration dans la prolifération des signes urbains, présence à la fois proche et lointaine.