texte sans ossature pour Roselyne Pélaquier

pudeur romantisme tragédie peau obscurité lumière oxymoron sans fin vie

la photographie est lorsqu’il y a visage notre deuxième peau

si l’os est visible, elle en est l’unique

caressons les photographies de R.P.

ces os des autres ont été des corps d’amour

leurs histoires importent peu

poussières qui donnent des visages dans des nuits étoilées

arrangements aléatoires vanités déconstruites

os et poil

traitement de haute poésie

gouffre de l’image qui nous regarde sans les yeux du portrait

pathos sec

l’arrabalisante eisensteinienne toporienne procéde par rituels

apprivoiser tas formes symétries dérangements et arrangements

voyeurisme discret où il est parfois difficile de connaître l’origine des matières

choquant pour sûr

travail sans peur

art noir

ça grince là oû il faut

Roselyne je te fais don de mes os et mes poils pour en révéler les inconnues que

je ne pourrais voir

Xambaud