réflexion faite (2)

Installation à 4, Barbier, Nîmes, 2012

Ce qu’Alice trouve de l’autre côté du miroir, c’est un paysage-échiquier où des personnages évoluent selon les règles du jeu d’échecs. Dans l'installation réalisée à Nîmes, un échiquier de miroirs disposés au sol reprend la position des pièces au début du récit de Lewis Carroll. Des miroirs gravés figurent les pièces du jeu d'échec. L’identification de ces personnages avec certaines des figures tracées à l’envers des miroirs ouvre à ce jeu l’espace de la galerie. L'échiquier occupe exactement le sol d'une pièce cubique, éclairée par une unique source lumineuse. Il se projette sur toutes les parois et cette projection est à son tour réfléchie par le sol.

Dans la salle voisine, une partie d'échecs se déroule: un seul joueur joue contre lui-même, face à un miroir. Partant de la disposition établie par Lewis Caroll, il reproduit la partie qui y a abouti en l'inversant dans le temps. A la fin du jeu, les pièces se trouvent donc rangées dans la disposition initiale de toute partie d'échecs.

Installation réalisée avec Elie Pélaquier :

64 miroirs de 30 x 30 cm, posés alternativement côté miroir et côté tain, formant un échiquier de 240 x 240 cm.

Conception et mise en jeu de la partie d'échecs rétrograde : Osmin Renaux.